Modèles n Au Grand-Alger, deux Bibliothèques émergent du lot. La bibliothèque de Dar El-Beïda et celle d'El-Biar. Pour la première, sa position géographique n'est pas le seul atout, son espace et le grand nombre de livres mis à la disposition de ses abonnés y sont également pour quelque chose. «Nous trouvons beaucoup d?ouvrages», dira une lycéenne qui précise : «Je viens ici, chaque jour avec mes copines pour réviser.» Il faut dire que l'endroit répond aux exigences de la lecture : tranquillité, propreté et accueil des plus courtois. Sur cette question, un employé affirmera: «C'est très important qu'un adhérent soit bien accueilli. C'est notre rôle. Nous sommes en quelque sorte leur deuxième famille». Mais ce n'est pas tout, la plupart des personnes qui fréquentent cette bibliothèque sont des collégiennes et des lycéennes des environs. «Comme elles habitent loin, elles préfèrent venir ici, notamment entre 12 et 14 heures, pour être tranquilles», ajoute un autre employé. Seul inconvénient, selon ces employés, ils ne peuvent satisfaire les nombreuses demandes de leurs abonnées notamment lors des examens. «Les jours d?examens, les lieux affichent complet», déplore une lycéenne. La bibliothèque d'El Biar, située à proximité de l'APC, n'est pas moins fréquentée par les nombreux élèves. «La bibliothèque n'est pas abandonnée, les responsables se donnent beaucoup de mal à satisfaire nos enfants», dira un père de famille. «J'habite les environs. J?accompagne ma fille pour y préparer ses examens. Je passe le temps avec mes copains, et lorsqu'elle termine, on rentre ensemble.» Au-delà de cette sérénité que procure l'endroit, c'est incontestablement l'implication des autorités locales dans la gestion de cette bibliothèque qui fait plaisir aux gens d'ici. Effectivement, des habitants feront remarquer cette implication du président de l'APC et d'autres cadres de la commune dans la bibliothèque. Il semble que l'APC a ouvert plusieurs bibliothèques scolaires, dotées de l'outil informatique. «Mes enfants me disent qu'ils ont des ordinateurs à l'école. J'ai su par la suite que c'est le maire qui avait financé cette opération. Je trouve que c'est, là, une louable initiative», explique un habitant.