Se sentant marginalisés, les anciens joueurs, et avec l?appui d?Abdelkader Drif, fondent l?Amicale des anciens joueurs du Doyen. Une façon à eux de mettre plus de pression sur les dirigeants et d?exiger le changement. Le président Messaoudi est menacé par un groupe de supporters de Bab El-Oued, que le boss mouloudéen accusera tout le temps d?être derrière les malheurs du club, mais il trouvera la parade en s?offrant les services de Hervé Revelli. Le technicien français pique d?entrée une crise de nerfs à cause d?une affaire de visas refusés aux joueurs pour aller en stage durant la trêve hivernale. Messaoudi continue à faire le vide et cette fois c?est Boufenara qui en fait les frais puisqu?il est renvoyé. L?équipe reprend le championnat et c?est le moment que choisit Aymen, président de l?US Biskra, pour annoncer son désir de postuler à la présidence du MCA. Attitude qui provoquera le courroux de Messaoudi, ce dernier n?hésitant pas à sortir l?artillerie lourde pour remettre le président biskri à sa place. La saison se termine, le Mouloudia est cinquième, mais débute une véritable guerre en perspective de l?assemblée générale élective. Juin 2004, Bachi, l?ancien capitaine de l?équipe des années 1970 et l?un des farouches adversaires de Messaoudi, donne le ton : «Messaoudi doit partir»! L?opposition est décidée cette fois d?éconduire le docteur et son équipe au point de provoquer, le 19 juin, un réel scandale à l?hôtel Sheraton Club-des-Pins avant même le début des travaux de l?AG ordinaire. Le 27 du même mois, les bilans sont approuvés à l?hôtel Le Mouflon d?Or devant une opposition désordonnée et impuissante.