Les autorités turques ont dénombré, hier, samedi, un quatrième cas confirmé de grippe aviaire dans la population et recensé trois nouveaux foyers d'infection de volailles dans l'est du pays. Cela ajoute à la panique qui s?est emparée de la population turque notamment dans la région où le virus a été détecté. Trois enfants membres d'une famille originaire de la petite ville de Dogubeyazit, près de la frontière iranienne, sont morts entre dimanche et vendredi après avoir joué avec la tête d'un poulet malade, abattu et mangé par la famille. Les critiques se multipliant contre une mauvaise gestion supposée de la crise. L'Organisation mondiale de la santé a dépêché en Turquie une équipe d'experts chargés d'évaluer la situation aux portes de l'Europe. De son côté, l'Union des vétérinaires turcs a accusé le gouvernement d'avoir fait preuve de «lassitude» après avoir endigué une première flambée de grippe aviaire dans le nord-ouest en octobre. A Dogubeyazit, on continuait de voir des volailles en liberté dans les rues et des gens les attraper à mains nues pour les abattre pour une livre turque (0,75 dollar).