Oran l Une dizaine d'infrastructures culturelles désaffectées ou détournées de leur vocation initiale font actuellement l?objet d'opérations de réhabilitation et de réaménagement dans la capitale de l?Ouest. La reprise en main de ces structures répond à un double souci, à savoir la redynamisation de la scène culturelle locale et la diversification des ressources financières de la plus grande commune du pays, précise le responsable de l'exécutif communal d'Oran. Ainsi, les salles de cinéma Le Marhaba (ex-L?Escurial), Es-Saâda (ex-Colisée) et El-Maghreb (ex-Le Régent) subissent depuis plus d'une année des travaux de «lifting» et de restauration, pour être opérationnelles dans les plus brefs délais, ajoute la même source. Une fois rouverts, ces espaces culturels contribueront à accroître substantiellement les ressources financières de la commune, au demeurant très limitées, souligne-t-on. A noter, dans cet ordre d'idées, que ces salles de cinéma sont les seules, sur la dizaine que compte la ville d'Oran, à figurer dans le patrimoine de la ville ; les autres ont été cédées à des particuliers qui les ont détournées de leur vocation pour en faire des fonds de commerce. Toujours dans l?optique de la reprise en main des infrastructures de loisirs, l?APC d?Oran a procédé dernièrement à la réhabilitation de la promenade Ibn-Badis (ex-promenade de l'Etang), située au centre-ville, en bordure du boulevard du Front de Mer, après plusieurs années d'abandon. Cet espace vert, dominé par de majestueux platanes, figure parmi les rares lieux de villégiature intra-muros dont dispose la ville.