Solidarité n Fixée à 1 000 DA par mois, majorée de 120 DA par personne à charge (dans la limite de trois), l'Allocation forfaitaire de solidarité (AFS) a été instituée pour venir en aide aux personnes inaptes au travail et sans revenus. Près de 25 000 personnes démunies se sont inscrites au filet social en 2005 dans la wilaya de Tizi Ouzou, dont 19 196 ont bénéficié de l'AFS et 5 758 de l'Indemnité d'activité d'intérêt général (Iaig), a appris l'APS du service de la protection des catégories défavorisées de la Direction de l'action sociale (DAS). Au titre de ces deux indemnités, il a été alloué, pour la période considérée, un montant global de près de 450 millions de dinars, dont 241 millions libellés à l'indicatif de l'AFS et 208 millions à celui de l'Iaig et ce, sans prendre en compte des dépenses générées par la couverture de la sécurité sociale des allocataires, est-il précisé. La demande prévisionnelle de ces indemnités, exprimée par la DAS pour l'année en cours, est estimée à 29 000 postes environ, dont 21 000 AFS et 8 000 Iaig, pour couvrir les nouveaux besoins induits par l'augmentation du nombre d'infirmes, de malades chroniques et autres personnes sans revenus, sachant que les quotas alloués en la matière à la wilaya par l'Agence de développement social n'ont pas varié depuis 2002. Fixée à 1 000 DA par mois, majorée de 120 DA par personne à charge (dans la limite de trois), l'AFS a été instituée pour venir en aide aux personnes inaptes au travail et sans revenus, tels que les incurables et les invalides, toutes catégories confondues titulaires d'une carte de handicapé, ainsi que d'autres personnes vivant dans la précarité. L'Iaig, d'un montant de 3 000 DA par mois, est destinée à la prise en charge des personnes sans revenu et aptes au travail, se recrutant parmi des soutiens de famille, affectés temporairement (le temps que dure la situation de sans emploi du bénéficiaire) à des activités d'intérêt général au niveau des collectivités locales, tel l'entretien du patrimoine immobilier public. «Bien que ces activités n'exigent aucune qualification, il arrive que des diplômés se rabattent sur cette "bouée de sauvetage" en attendant mieux», a affirmé le responsable de la protection des catégories défavorisées de la DAS.