Prévisions n Les secteurs de l?éducation, de la santé, de l?enseignement supérieur, de la formation professionnelle, des transports... se préparent à des débrayages au mois de février. La revendication principale des syndicats est liée aux salaires. Tous s?accordent à dire qu'une augmentation est plus que nécessaire. Une doléance commune à tous les secteurs, mais chacun l?exprime à sa manière. La «revendication socioprofessionnelle» est l?expression récurrente dans les différentes déclarations des syndicats, qu'ils soient autonomes ou affiliés à l?Ugta. Faisant de cette revendication leur principal cheval de bataille, ils ont décidé d'actions de protestation pour le mois de février. Ainsi, les vétérinaires observeront une grève du 4 au 10 février prochain. Un préavis a été déposé auprès de leur tutelle, le ministère de l?Agriculture. Elle sera suivie par celle des «taxieurs», pour les 12 et 13 février, initiée par l?Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). Puis viendra le tour de la formation professionnelle, le 18 février. L?enseignement supérieur sera concerné de nouveau par une grève d?une semaine, du 25 février au 2 mars. Il est à rappeler que ce secteur a observé le 25 janvier dernier une journée de protestation. Le Conseil national du syndicat de la santé, affilié au Snapap, a appelé à un débrayage de deux jours, pour les 23 et 24 février prochain. Le syndicat des communes vient d?appeler à se préparer à deux journées de protestation. La date devait être fixée ultérieurement. Le Snapap n?écarte pas l?éventualité d?une grève générale dans tous les secteurs. Selon Rachid Malaoui, S-G du Syndicat national des personnels de l?administration publique (Snapap), son organisation compte associer à ce mouvement de grève tous les syndicats autonomes et même les syndicats affiliés à l?Ugta. Il indiquera : «Le pouvoir d?achat a augmenté de 300 % par rapport à l?indice des salaires», ajoutant : «C?est sur la base du statut général de la Fonction publique que seront fixés les salaires» et de conclure : «Lors de la tripartite, le gouvernement va dialoguer avec lui-même sur cette question très importante.»