La procédure de vente globale de quatre unités de l?Entreprise touristique de Kabylie (ETK), en l?occurrence les hôtels Lalla Khedidja de Tizi Ouzou, le Bracelet d?argent d?Ath Yenni, le Djurdjura de Aïn El-Hammam et le Tamghout de Yakouren, n?est pas du goût des travailleurs du Lalla Khedidja qui estiment que ladite opération portera préjudice à leur établissement, qui risque d?être bradé à travers cette procédure de vente globale. Réunis avant-hier, les sections syndicales des travailleurs de l'hôtel ont rendu publique une déclaration dans laquelle ils informent de leur «rejet net et catégorique» de l'opération de vente globale et demandent d?en exclure leur unité (Lalla Khedidja) et ce, compte tenu du montant de l?offre d?achat qu?ils jugent «faible». Les travailleurs veulent, par ailleurs, «la reprise de leur unité vu le caractère excédentaire de ses résultats financiers». Ils proposent en outre une expertise technique indépendante pour chacun des quatre hôtels proposés à la vente afin d?évaluer leurs actifs et déterminer une première mise à prix et ce, pour une cession individuelle de chaque unité «qui garantira un bon rapport qualité-prix». Enfin, les travailleurs précisent qu?ils ne s?opposent pas au principe de la privatisation, mais refusent le «bradage» de leur unité, l?offre d?achat étant inférieure à la valeur vénale de l?unité, concluent-ils.