Ce chott se trouve à 34 km au sud de M?sila, au centre de la plaine du Hodna. C?est le plus étendu d?Algérie, délimitant, à 392 m d?altitude, une sebkha de 70 km de long sur 20 de large. C?est une vaste zone marécageuse, le plus souvent à sec. Si à certains endroits, une végétation adaptée aux sols moyennement salés pousse, offrant un excellent pâturage, dans d?autres, la concentration élevée en sel empêche toute forme de vie végétale. Les eaux des oueds recueillies dans la sebkha sont trop salées pour être utilisées pour les cultures, aussi, faut-il, pour les exploiter, les détourner avant qu?elles n?arrivent au chott. Les forages, réalisés au bord du chott, permettent aussi de capter l?eau en profondeur, à un niveau où elle n?est pas salée. Le nom du chott provient de celui de la cuvette, le Hodna, elle-même située en contrebas de la montagne du Hodna. Le mot «chott» provient de l?arabe où il désigne, en général, une bordure : bord de la mer, côte, rivage, littoral, voire plage. Dans le vocabulaire géographique maghrébin, on l?emploie surtout pour désigner, dans les régions steppiques et désertiques, la zone entourant une sebkha. Le sol, quand il n?est pas excessivement salé, permet l?émergence de plantes salées (salsolacées). Parfois, le mot chott ne désigne pas seulement le pourtour de la sebkha, mais la sebkha tout entière, comme par exemple le chott de Ouargla.