Au moment où l?équipe s?apprête à effectuer le déplacement au Caire pour y affronter le représentant égyptien dans le cadre de la Ligue des champions arabe, le rituel problème des primes de matches non perçues refait surface. C?est devenu presque une tradition au sein d?une équipe qui fait bon ménage avec les problèmes. La direction du Doyen avait promis, avant l?entame de cette compétition, une prime de 10 000 DA en cas de victoire face à El-Merrikh au match retour et 50 000 DA le match gagné face au représentant irakien Ezzawra. Et comme les coéquipiers de Fayçal Badji ont réalisé les trois victoires, ils exigent la perception de 200 000 DA pour chaque joueur. Le bras de fer qui s?est engagé entre le docteur Messaoudi et Messaoud Tourqui, désormais président de la section football, serait derrière le blocage. On se lance alors dans le jeu d?échange d?accusations : Tourqui estime que cette prime relève du passif à l?époque de la présidence de Messaoudi. C?est à lui de régler ce problème. Pour sa part, le président de l?association El-Mouloudia, le Docteur Messaoudi n?envisage pas de payer ses joueurs, du moins pas pour le moment, dans la mesure où il est en train de préparer le bilan moral et financier pour le soumettre à l?assemblée générale qui se tiendra dans quelques jours, selon nos sources. Entre-temps, la grogne des joueurs ne cesse d?aller crescendo. Ils n?hésitent pas à se faire entendre pour récupérer leur dû. Il faut tout de même signaler que ces joueurs attendent souvent les grands rendez-vous pour laver le linge sale en public. Ça marche comme ça au Mouloudia.