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Histoires vraies
Victime du diable (1re partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 02 - 2006

Denis Harding a toujours eu sa voie toute tracée dans la vie. A Glenford, le village du Sussex, en AngIeterre, où il habite, c'est pour tout le monde une évidence. Petit-fils et fils unique de pasteur, il ne pouvait que devenir pasteur lui-même. D'ailleurs, lui-même n'a jamais eu d'autre idée.
Garçon sérieux, tranquille et calme, il a tout naturellement fait ses études religieuses et il s'est installé dans la paroisse de son père en attendant de lui succéder un jour.
Un pasteur devant être marié, Denis a épousé en 1964, à vingt-deux ans, la ravissante Lydia, elle-même fille de pasteur. Tout était en place pour qu'il continue la tradition familiale.
Bref, une vie que rien ne semble devoir déranger : c'est du moins ce que pensent les habitants de Glenford... Ils oublient, cependant, que quelquefois un grain de sable peut se glisser dans les mécanismes les mieux rodés. On appelle cela tantôt le destin, tantôt le hasard. Mais dans le cas de Denis Harding, il vaudrait mieux parler du diable.
1972. ll y a huit ans que Denis Harding est marié avec Lydia. ll y a trois ans que son père a pris sa retraite et qu'il lui a succédé comme pasteur à la tête de la paroisse de Glenford.
Et le pasteur Denis Harding est vite devenu une personnalité dans le village. Son aspect physique, d'abord, force l'attention et le respect. ll est grand ; il a le front bombé, les cheveux déjà dégarnis malgré ses trente ans ; ses lunettes de myope à monture de métal renforcent le côté ascétique de son visage. Tout dans son aspect donne une impression de rigueur et de mysticisme. Le jeune pasteur Harding, élevé depuis sa plus petite enfance dans la religiosité, est visiblement un être détaché des choses matérielles. C'est un homme de Dieu dans toute l'acceptation du terme.
Les habitants de Glenford admirent aussi le couple qu'il forme avec Lydia. On a vraiment plaisir à les voir ensemble. Lydia est une grande blonde aux cheveux évanescents. Elle aussi a l'air totalement détachée des biens de ce monde. Elle a quelque chose de pur, d'irréel presque. Elle est le double féminin du pasteur. Le seul regret qu'ont pour eux les villageois est qu'ils n'aient pas encore d'enfant après huit ans de mariage. Un garçon aurait comblé les v?ux de tout le monde, car le nouvel Harding junior serait certainement devenu pasteur lui aussi, après les générations précédentes.
Cela, c'est la façade. Mais les gens seraient étonnés et quelque peu effrayés s'ils savaient ce qui se passe réellement dans le couple Harding...
Tout a commencé dès la première semaine de leur mariage. Après l'inévitable nuit de noces, Lydia a tout de suite montré une aversion, une répulsion insurmontable pour l'amour physique. Pour avoir un enfant à la rigueur, mais c'était la seule raison. Or, peu après, elle a appris de son médecin qu'elle était stérile. Du coup, elle s'est refusée pour toujours à son mari et, chaque fois que celui-ci insistait, elle se fâchait : «Comment toi, un homme de Dieu, oses-tu me demander des choses qui sont contraires aux volontés divines ?»
Alors, Denis Harding a fini par renoncer. ll s'est fait une raison d'autant plus facilement qu'il s'imaginait, dans son inexpérience, que toutes les femmes étaient semblables. Du coup, il est rentré plus encore en lui-même. ll s'est détourné de sa vie conjugale pour ne plus se consacrer qu'à Dieu.
En cette année 1972, le pasteur Harding redouble d'ardeur religieuse. Mais sa mésentente conjugale n'en est pas la seule raison : il y en a une seconde dont il prend conscience un jour avec une réelle surprise. Cette raison s'appelle Myriam Johnson. (à suivre...)


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