L?Onps, établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1990, a, pour mission, l?édition, l?impression et la distribution des manuels scolaires, parascolaires et autres outils pédagogiques et didactiques. Il compte 7 centres de transit, 22 points de vente et 580 librairies agréées. Il réalise chaque année une moyenne de 25 millions d?ouvrages pour les distribuer ensuite sur les 24 000 établissements scolaires à travers le territoire national. Cette Epic rencontre d?énormes difficultés qui contrarient son fonctionnement, en l?occurrence, la vétusté des équipements rendant difficile une production de qualité, la lourdeur du circuit de distribution qui se caractérise plus par une activité administrative que commerciale, l?intervention limitée de l?Onps dans le volet éditorial. «Nous enregistrons un fort taux de pannes depuis le séisme et des arrêts de nos imprimeries dus à une baisse de tension, causée par les coupures de courant, relevant du plan de délestage de Sonelgaz», confie un responsable. La conception des livres était totalement réalisée par des équipes de pédagogues du ministère sans aucune assistance éditoriale. C?est pour cela que, en prévision de la libéralisation du secteur, l?Onps a procédé à l?installation d?une commission de lecture et d?édition, à l?établissement de partenariats avec des éditeurs privés, au lancement d?une grande opération de renouvellement par l?acquisition de deux machines, dont une rotative dès mars prochain, à la redéfinition des missions des centres régionaux et à la mise en place d?une nouvelle politique du prix des ouvrages. L?Onps n?appréhende guère la concurrence du privé, M. Bakri, le directeur général, se montre très confiant et atteste que son entreprise est disposée à s?investir dans ce créneau. «Nos produits seront de meilleure qualité et de très bons prix.»