Les spécialistes du secteur de l'éducation ont appelé, il y a une semaine, lors d?un séminaire sur la déperdition scolaire tenu à Alger, à la mise en place de structures d'orientation, de conseil et d'assistance aux parents, aux enseignants et aux «victimes» de la déperdition scolaire. «C'est le moment de prévoir un dispositif multiforme pour lutter contre la déperdition impliquant le gouvernement, les collectivités locales, les établissements scolaires et le mouvement associatif», ont-ils notamment recommandé. Les problèmes de transport, de restauration, le manque de moyens, les conditions sociales difficiles sont, entre autres, les principaux facteurs de la déperdition scolaire. Parmi les recommandations des participants à cette rencontre figurent également l'encouragement de la réflexion sur le phénomène de la déperdition et des voies et moyens pour la réduire, et l'élaboration d'une carte de la formation professionnelle qui réponde aux besoins et aux attentes. «Il est impératif d'intégrer les enseignants dans la réflexion et la lutte contre la déperdition», ont-ils estimé. Sur le plan associatif, les participants ont appelé à l'implication de la société civile dans la lutte contre ce phénomène et à développer les compétences des associations qui activent dans la réduction de l'analphabétisme. Il sera question aussi «d'encourager les études sur la déperdition scolaire et de sensibiliser les institutions onusiennes au financement des écoles de la seconde chance en Algérie».