Performances n Selon le directeur de l?Arpt, la libéralisation du marché des télécommunications a permis la création de 200 000 postes d?emploi. «Quelque 18 millions d'abonnés à la téléphonie mobile sont attendus en 2008 et plus de 3 millions à la téléphonie fixe pour la même année.» C?est ce qu?a déclaré, hier, Mustapha Belfodil, directeur de l?Autorité de régulation des postes et télécommunication, lors de son passage au Forum d?El-Moudjahid. L?intervenant a souligné, dans ce contexte, que le marché algérien est passé «d'un monopole à l'abondance des offres». Selon ses dires, l?ouverture du marché des télécommunications dans le pays «a permis de réaliser un chiffre d'affaires de 228 milliards de dinars et la création de plus de 200 000 emplois directs et indirects». L'Arpt, dira l?orateur, «a délivré depuis sa création, il y a près de cinq ans, trois licences de type GSM, trois licences de type Vsat, trois autres licences de type Gmpcs et une licence de téléphonie fixe». L'ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications a aussi permis, selon M. Belfodil, de développer et de diversifier les services de télécommunications portant le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile de 54 000 en 2002 à 13 661 000 à la fin 2005 et ceux de la téléphonie fixe de 1 600 000 à 2 572 000 pour atteindre aujourd'hui une télédensité de 49,31%. Concernant le nombre d'internautes en Algérie, le même responsable a affirmé que leur nombre est passé de «150 000 en 2000 à 1 950 000 en décembre 2005», soulignant qu'aujourd'hui «l'Algérie compte 5 000 cybercafés». Revenant sur les activités fonctionnelles de l'Arpt, M. Belfodil a rappelé, à l'occasion, que son institution conduit chaque année une enquête destinée à mesurer la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile et de Vsat. Par ailleurs, il a indiqué que son organisme a eu à traiter, durant ses cinq années d'exercice, treize litiges entre opérateurs ayant fait objet de saisines. Pour ce qui est du problème du dégroupage, l?intervenant a affirmé que «l'autorité de régulation a déjà pris en charge ce dossier», soulignant qu'«une étude sur le dégroupage sera élaborée par ses services». «Lors de la libéralisation du secteur des télécommunications, le dégroupage n'a pas été prévu par la réglementation algérienne. Mais avec la vente de la deuxième licence de la téléphonie fixe et le déclassement de la téléphonie Internet du régime de la licence à celui de l'autorisation, le dégroupage s'avère aujourd'hui une nécessité», a-t-il soutenu.