Hocine Rouibi, directeur de la formation et de la recherche, expose la position du MJS face aux grèves des étudiants des deux instituts (Ists de Dély Ibrahim et ICJ de Tixeraïne). S?agissant de l?Ists, il précise que «l?amélioration des conditions générales d?hébergement ne peut être effective que dans le cadre du plan global de rénovation et de réhabilitation de l?établissement. Pour les prix pratiqués au sein du foyer, il y a lieu d?associer le responsable des ?uvres sociales en vue d?une mesure appropriée». A propos de la sécurité, «l?administration de l?établissement peut solliciter les services centraux du MJS en vue d?un renforcement des effectifs des agents de sécurité». Enfin, pour le matériel pédagogique ainsi que l?amélioration des menus, «l?administration de l?établissement peut saisir pour étude la tutelle». Afin de rattraper le retard, le MJS a invité «le conseil pédagogique, les enseignants et les chefs de départements à élaborer un programme de rattrapage pour ne pas compromettre la validation de l?année». Concernant l?ICJ de Tixeraïne, M. Rouibi a relevé que «la formation de Conseiller pédagogique de la jeunesse (CPJ) est validée par le ministère de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Néanmoins l?accès à la postgraduation est soumise à une réglementation générale de l?enseignement supérieur et non spécifique. Donc les diplômés de Tixeraïne, du cycle long, peuvent se présenter au concours de postgraduation (filières sciences sociales)». Enfin pour la mission d?inspection, «celle-ci reste à l?appréciation de la hiérarchie. Idem pour l?entretien avec le ministre demandé par les étudiants».