Le tribunal pénal près la cour d'Alger a condamné, hier mardi, B. A. et A. M. à 10 ans de prison ferme assortis d'une amende de 100 000 DA pour détournement de deniers publics et falsification de chèques et documents officiels. Le tribunal a relaxé B. Z. et K.S. poursuivis pour les mêmes chefs d'accusation. Les faits remontent, selon l'arrêt de renvoi, à la période allant de 2000 à 2002 lorsque A. M., qui occupait le poste de directeur d'études techniques et de consulting au Centre national d'assistance technique, et son acolyte B. A., comptable et responsable financier dans la même structure, ont subtilisé du fonds de la direction plus de 13 millions de dinars algériens. Le forfait se faisait par des retraits d'importantes sommes d'argent des comptes de la structure sous prétexte de paiements de redevances de consultants dont les prestations ont pourtant été rémunérées. Les deux malfrats procédaient également à la falsification de factures. Le ministère public a requis la perpétuité contre les principaux accusés A. M. et B. A. , et 10 ans de prison ferme contre B. Z. et K. S , deux employés de la même société, qui encaissaient les montants des chèques auprès des banques sur ordre du directeur qui se faisait livrer les sommes retirées.