Menaces n La cybercriminalité et le cyberterrorisme représentent des dangers croissants et induisent des conséquences préjudiciables aux personnes, aux organisations et aux Etats. C?est ce qu? affirment les experts réunis, cette semaine, à Doha dans une conférence mondiale sur le développement des télécommunications avec la participation de plus d'un millier de responsables. Les pays du monde sont condamnés à mieux coopérer pour faire face aux différentes formes de criminalité, y compris le terrorisme, sur Internet où les messages non sollicités (Spam) forment jusqu'à 60 % du trafic électronique sur le réseau, selon ces experts. «Les pays réalisent que le problème est sérieux et qu'ils doivent travailler ensemble et mettre beaucoup de ressources pour lutter contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme», a déclaré un chef de l'unité des cyberstratégies à l'Union Internationale des Télécommunications (UIT). «Les technologies évoluent et les coûts d'utilisation du réseau baissent. Mais ils baissent pour tout le monde, y compris pour les cybercriminels», a-t-il encore dit. Le blanchiment d'argent se fait aussi en ligne pour des fonds générés par le trafic de drogue, la vente illégale d'armes, la corruption, le proxénétisme, la pédophilie ou la fraude fiscale, poursuit-il. Il a souligné, dans ce contexte, la difficulté de repérer le contenu de messages échangés entre des membres d'un groupe terroriste, à l?image du réseau Al-Qaîda, dans la masse des messages, y compris le spam, diffusés chaque jour sur le réseau.