Lancer un programme étalé sur dix ans pour rendre au tourisme en Algérie ses lettres de noblesse et en faire une source de revenus certaine pour le pays. Telle est la volonté exprimée par l?Etat et ce par la voix du ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, lors de l?inauguration du deuxième Festival du tourisme saharien, hier à Biskra. Cet événement, qui prendra fin mercredi, réunit les représentants des 14 wilayas du sud du pays. Une occasion durant laquelle le ministre a profité pour inviter les opérateurs algériens du tourisme à suivre les standards en vigueur à l?échelle mondiale. Des normes que toute institution, évoluant dans le giron du secteur en question, doit impérativement respecter. A cet effet, le ministre fera part de la volonté de l?Etat de mettre en ?uvre des moyens conséquents pour entamer et suivre cette démarche jusqu?à la concrétisation des objectifs tracés. Il s?agit notamment d?étendre la capacité d?accueil des touristes. D?où l?objectif des 120 000 nouveaux lits. L?infrastructure les accueillant doit être, bien évidemment, respectueuse des normes internationales tout en mettant l?accent sur la formation d?un personnel qualifié. La promotion de l?image de l?Algérie entre aussi dans la stratégie élaborée par les pouvoirs publics «pour mieux faire connaître l?Algérie aux Algériens et aux étrangers», insiste le ministre. Cela impose une démarche professionnelle auprès des institutions et les personnes concernées. Dans ce contexte, M. Moussa a invité les opérateurs du tourisme algériens à ne pas hésiter à utiliser les moyens de notre époque en matière de promotion du «produit Algérie». Cela en s?appuyant sur les technologies de la communication qui sont devenues un outil indispensable pour tout pays qui souhaite développer des activités touristiques sur son sol. Tous ces efforts combinés à une culture du tourisme permettra à cette activité d?occuper une place stratégique faisant de lui un secteur créateur d?emplois et une source de revenus pour le pays, dira le ministre. La région sud du pays demeure un atout essentiel à l?image de la wilaya de Biskra qui possède un potentiel immense lui promettant un avenir radieux. Des tour-opérateurs et des journalistes étrangers sont présents à Biskra depuis trois jours pour faire connaissance avec «la capitale des Ziban». Ces derniers n?ont pas caché leur satisfaction quant aux richesses naturelles et le potentiel humain que possède cette ville «qui sera l?une des plus belles destinations dans le Bassin méditerranéen», dira Fernando Rodriguez Jimenez journaliste écrivain et photographe espagnol.