Résumé de la 1re partie n Une après-midi, Robert et Marguerite s?enferment dans leur chambre. Le père en ressort, puis annonce à ses enfants que leur mère ne reviendra pas à la maison? Le lendemain Robert, après avoir habillé Joël, sort de l'appartement. Ils se rendent en ville et le fonctionnaire des PTT fait l'acquisition de deux scies à main et de divers instruments de bricolage. Puis, une fois rentré à la maison, il décroche le téléphone. Il informe sa belle-famille qu'il va leur amener les enfants. Marguerite, dit-il en pleurant, a fait une fugue, en emportant trois mille francs qui se trouvaient dans l'appartement. Pas de doute : elle lui rend la monnaie de sa pièce après sa propre défection de deux semaines. Quelques instants plus tard, Robert, après avoir fait la toilette des enfants dans la baignoire, les habille et les emmène chez ses beaux-parents qui sont très surpris devant la disparition de leur fille. S'ils savaient... S'ils savaient que Marguerite n'a pas quitté l'appartement. Pour l'instant, morte, elle est soigneusement cachée dans le placard à balais. Bien emballée et encore toute dégoulinante d'eau. Car, après l'avoir tuée, dans un accès de colère, Robert s'est empressé de plonger le corps de son épouse dans la baignoire remplie d'eau. Pourquoi ? Mystère ! De toute manière, Marguerite s'obstine à flotter à la surface et, très déçu, Robert l'emballe dans du plastique et la dissimule dans le placard. De toute façon, les enfants, bien élevés, ne sont pas du genre à aller ouvrir toutes les portes. Une fois seul. Robert s'occupe de faire disparaître le corps de Marguerite. Le dépeçage sanglant commence. Mais Robert n'est pas adroit de ses mains. Les scies cassent, les mèches de la perceuse électrique restent plantées dans les articulations de la pauvre femme... Vaguement découragé, Robert ramasse quelques débris sanglants et jette dans la poubelle un avant-bras, un moignon... Pas de doute, il n'y arrivera jamais comme ça. Il décide alors de procéder autrement. L'appartement est équipé d'un congélateur. Robert le vide de tout son contenu puis le remplit d'eau. Après avoir brisé les articulations, raidies par la mort, de Marguerite, il installe son ancien grand amour assis dans le congélateur qu'il remplit d'eau, puis il laisse le froid faire son ?uvre. Au bout de quelques heures, Marguerite, doublement raidie dans la mort, se trouve au centre d'un énorme glaçon. Robert termine la dernière goutte de sa bouteille de whisky quotidienne... Pour la vraisemblance de la chose, Robert s'est rendu à la police pour signaler la disparition de son épouse. La belle-famille, au loin, attend désespérément des nouvelles. L'assassin tourne en rond dans l'appartement vide. Le mois d'août arrive. Robert, faute de projets de vacances en famille, s'offre... une dépression nerveuse que son alcoolisme chronique aggrave s'il en était besoin. On l'hospitalise pour quinze jours. (à suivre...)