Résumé de la 2e partie n Le corps découpé de sa femme est dans le congélateur en cette période d?été et de vacances. Robert sombre dans l?alcool et la dépression, il est interné pour un temps à l?hôpital. L?assassin tourne en rond dans l?appartement vide. Le mois d?août arrive. Robert, faute de projets de vacances en famille, s?offre? une dépression nerveuse, que son alcoolisme chronique aggrave s?il en était besoin. On l?hospitalise pour quinze jours. A peine remis, l'employé des PTT sympathise avec une infirmière qui accepte, sans se faire prier, de passer quelques instants au lit avec lui. Mais en fait, Robert, toujours ulcéré par son dernier essai avec Marguerite, essai qui a provoqué le drame, veut simplement vérifier s'il est devenu impuissant ou si cette «panne sexuelle» était vraiment accidentelle. Malheureusement l'infirmière, elle aussi, est bien forcée de constater que son «amant» n'est pas à la hauteur de la situation. Pis encore, il quitte le champ de bataille sans insister. Elle en est vexée et ne se gêne pas pour exprimer son dépit. Si elle savait combien ses commentaires sont dangereux... Robert rentre chez lui très déprimé. Combien de temps pourra-t-il continuer à vivre avec Marguerite congelée dans sa cuisine ? D'autant plus que, pendant ce temps-là, au bureau des PTT, les responsables s'étonnent de l'absence inexplicable de leur employée modèle. Qu'elle ait fait une fugue loin de sa «chiffe molle» de mari, passe encore. Mais qu'elle n'ait donné aucune nouvelle, qu'elle compromette ainsi une carrière qui lui tenait tant à c?ur paraît invraisemblable à tous ceux qui la connaissent un peu. L'assistante sociale prend sur elle de prévenir la police. Cette fugue en est-elle bien une ? C'est la question que les agents viennent poser à Robert, par un beau matin, après avoir sonné à la porte de l'appartement du meurtre. Robert, les yeux bouffis par l'alcool, comprend qu'il est inutile de continuer ce jeu macabre sans issue. «Inutile de la chercher plus longtemps, dit-il d'un air las, elle est là-dedans.» Et du doigt, il désigne le congélateur. Il faut quarante-huit heures pour laisser fondre le glaçon. Robert raconte que, pris d'une colère subite devant les ricanements de Marguerite au moment de sa «panne sexuelle», il a saisi son épouse par le cou et l'a étranglée, sans même se rendre compte de ce qu'il faisait... Après, il ne se souvient plus exactement des détails... Mais le médecin légiste n'est pas d'accord avec cette version des faits. Indépendamment des mutilations post mortem dans ses efforts pour faire disparaître le corps, Robert ne parvient pas à expliquer ce qui s'est réellement passé dans la chambre à coucher conjugale. Marguerite, selon le médecin légiste, est morte après avoir été frappée de vingt-deux coups de couteau et de marteau, dont deux au moins furent mortels. Malgré les circonstances atténuantes, dues à son enfance perturbée, accordées au meurtrier, celui-ci se voit condamner à vingt ans de réclusion criminelle...