Cauchemar n Victime d?un coup violent en pleine figure, le capitaine d?équipe harrachie, Brahim Ouahid, revient sur ce que ses camarades et lui ont vécu à Mohammadia. InfoSoir : Que s?est-il passé à Mohammadia ? l B. Ouahid : Sincèrement, je n?en croyais pas mes yeux. Ce qu?on a vécu à Mohammadia était un véritable cauchemar. A notre arrivée au stade, les supporters nous ont intimidés et menacés. Alors que l?on se dirigeait vers les vestiaires, Hadj Safa, l?ex-président du SAM, a eu un comportement d?une extrême violence envers nous. Il a d?abord agressé le médecin de notre équipe. Puis cet énergumène ? qui ne mérite pas le nom de dirigeant ? m?a asséné un coup en pleine visage me fracturant le nez. Mais pourquoi ce comportement ? l Honnêtement, aucune idée ! D?ailleurs, je ne m?attendais pas à un tel acharnement de cette personne contre moi. Il est venu par derrière pour m?assommer. Le comble, c?est que je portais des lunettes et avec sa main plâtrée il m?a agressé. Le coup a été très violent et ma blessure aurait pu être beaucoup plus grave, si mes yeux avaient été atteints. Dieu merci cela n?a pas été le cas. Ce personnage est très dangereux et il devrait être radié du monde du sport. Dommage ! Le médecin vous a-t-il confirmé la nature de votre blessure ? l J?ai une fracture du nez en attendant la confirmation des examens et radios que j?effectuerai cette semaine. Que comptez-vous faire ? l Je ne me tairai pas, ne serait-ce que pour dénoncer les agissements de ce Hadj Safa, puisque l?USMH n?est pas sa première victime et moi non plus. Je lance un appel pour que les autorités et les responsables de notre football réagissent pour mettre fin à ce danger qui nous guette. Votre équipe a perdu face au SAM et à désormais quatre longueurs de retard par rapport au troisième du classement. Un commentaire ? l Cela ne diminue en rien notre détermination de continuer à convoiter cette troisième place et par la même l?accession. Nos chances d?accéder existent toujours et nous ferons tout pour y arriver. Nous lutterons jusqu?au bout et de nos efforts et du parcours. Il faut seulement y croire et rester confiants.