Relance n Le projet de construction d?une ligne ferroviaire reliant les deux localités est vieux de plusieurs années. Visitant le chantier de la voie ferrée Tadmaït-Oued Aïssi, sur 18 km, le wali de Tizi Ouzou a été informé que le projet est bloqué au niveau de Abid Chamlal et de R?hahlia par la présence de familles habitant des bidonvilles implantés sur le tracé du chemin de fer. Sur place, Mazouz Hocine a instruit le chef de daïra et le président de l?APC de Tizi Ouzou de délocaliser les familles concernées. «Il est aberrant de voir un grand projet bloqué par des contraintes qui peuvent être prises en charge», a-t-il déclaré. Les familles seront relogées provisoirement dans des sites de transit, à Tala Athmane, en attendant leur relogement définitif. Les 67 familles de Abid Chamlal seront relogées dans des logements Eplf sis à Tamda, qu?ils achèteront grâce à l?aide de 500 000 DA de la CNL et au montant de l?indemnisation dont ils vont bénéficier dans le cadre de leur expropriation. Quant à celles de R?hahlia, le chef de daïra de Tizi ouzou a informé que les 30 familles seront prises en charge dans le cadre du programme de résorption de l?habitat précaire et bénéficieront de logements qui seront construits sur le site de La Carrière, où est sera implanté un projet de 120 logements. Le déplacement des familles vers les sites de transit devait s?effectuer à partir d?hier, se sont engagés le P/APC et le chef de daïra de Tizi Ouzou. «A ma prochaine visite, il faut que ces contraintes soient levées», a ordonné le wali, qui a rencontré les familles concernées par le déplacement et auxquelles il a expliqué la décision prise en leur faveur. Un père de famille qui réside dans un bidonville, à Abid Chamlal depuis 46 ans, a salué l?initiative en déclarant : «Cela fait deux années qu?on nous a promis des solutions, mais rien n?a été fait. Nous sommes même prêts à contribuer en main-d??uvre mais donnez-nous un logement décent.» Le wali a ensuite visité le pôle universitaire de Tamda qui comptera 16 000 places pédagogiques et 9 000 lits, et sera réalisé sur un site de 43 ha. M. Mazouz a donné instruction afin de faire de la nouvelle ville qui sera construite sur le site une cité viable avec un grand axe commercial et des espaces verts. Il a instruit les bureaux d?études d?informer le maître de l?ouvrage des éventuels blocages ou défaillances des entreprises et même de verbaliser ces dernières et ce, dans le cadre de leurs prérogatives. Au niveau du port d?Azeffoun qui est achevé à 98% et qui n?est pas réceptionné car il reste 2 000 m3 à draguer que l?entreprise Meditram n?arrive pas à réaliser, étant hors délais, donc non payée, le wali a ordonné que ladite entreprise soit payée afin d?achever ce qui reste des travaux. Il dira à cet effet : «Nous n?avons pas le choix, il faut achever les travaux et réceptionner le port afin qu?il puisse fonctionner normalement.» Au niveau du port de Tigzirt, le wali a été informé que son achèvement est prévu pour septembre prochain. Concernant la saturation des deux infrastructures portuaires (Tigzirt et Azeffoun) en petites embarcations de pêche, il a pris la décision de demander au ministère de tutelle la décentralisation de la gestion des plages d?échouage, afin de pouvoir lancer les travaux d?aménagement. Ces plages d?échouage recevront ainsi le surplus de petits moteurs et autres.