Une étude américaine, publiée dans la très sérieuse revue Chest, prouve pour la première fois l'hérédité du ronflement. Les chercheurs du Cincinnati Children's Hospital Medical Center et de l'Université de Cincinnati dans l'Ohio, aux USA, ont suivi 681enfants âgés en moyenne de 12 mois. Leurs parents ont également été soumis à un questionnaire. L'objectif : repérer les enfants ronfleurs dont le père et/ou la mère l'étaient aussi. Et là, surprise ! «Nous avons constaté que les bébés issus d'une famille de ronfleurs ont trois fois plus de risque de ronfler que les autres», affirme l?un des chercheurs. Autre découverte intéressante : qu'il ait ou non des parents ronfleurs, l'enfant atopique serait deux fois plus exposé que ses copains à des sifflements la nuit. Atopique ? Cela signifie que le bébé présente une hypersensibilité aux allergies telles que le rhume des foins et l'eczéma infantile. «Le risque de ronfler est alors multiplié par deux si le statut du petit se révèle atopique», concluent les chercheurs.