Projection n Contacté par nos soins, l'instructeur Fifa, Peter Schnittger a nié tout contact avec les responsables du football algérien pour prendre la barre technique des Verts. InfoSoir : M. Schnittger, comment allez-vous ? l M. Schnittger : Très bien merci. Je suis très content d'avoir de vos nouvelles. Comme vous le savez, je vis toujours au Sénégal en compagnie de mon épouse et de temps à autre, je fais quelques sauts en Allemagne pour voir ce qui se passe là-bas, chez moi. Vous étiez injoignable jeudi dernier, peut-on en savoir les raisons ? l Je suis vraiment désolé mon ami, mais il faut savoir que si vous n?avez pas pu me joindre par téléphone, c?est à cause d?une coupure d?électricité toute l?après-midi à Dakar jeudi dernier. Je sais aussi que toute la presse sportive algérienne souhaite s'entretenir avec moi. Apparemment, vous voulez savoir ce qui s'est passé lors de mon bref passage en Algérie ? Je suis arrivé le 6 avril dernier et je me suis installé à l'hôtel Hilton. J'ai eu une entrevue avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum où nous avons échangé nos points de vue sur la possibilité de la refonte du football algérien. Au juste, que signifie cela ? l Ce fut plutôt un échange d?idées et une étude, comment Schnittger peut être «utilisé» pour un vaste programme de formation et de perfectionnement des entraîneurs, de développement et de la promotion du football des jeunes, de la redynamisation du Centre national de football des jeunes. Nous avons discuté sur la possibilité de présenter un programme ambitieux et très large qui consiste en la formation des entraîneurs et des jeunes joueurs et surtout comment entrevoir les solutions pour développer le football algérien en créant le centre national pour la formation des joueurs en bas âge. Mais ici en Algérie, on avance votre nom d'une manière officielle pour prendre la barre technique de l'équipe nationale. Qu'en est-il exactement ? l Je nie cette information. Il n'en a jamais été question lors de mon entretien avec le ministre. Plus encore, celui-ci n'a pas soufflé un mot sur ce sujet et ne m'a pas proposé cette éventualité. Selon mes principes, je voudrais vous aider pour la restructuration et la redynamisation du football à la base ! Donc, vous maintenez votre position concernant le travail sur le terrain. l Absolument et je pense que vous connaissez mon point de vue sur ce sujet. Ma carrière est derrière moi et je ne compte pas revenir sur ma décision. Souvenez-vous de notre dernier entretien en 2003, lorsque je suis venu en Algérie pour animer le stage des entraîneurs de l'élite à Blida ? Absolument. l Eh bien, ça n'a pas bougé d'un iota. Ma devise comme je l'ai souvent répété : les résultats passent, mais les structures restent. J'ai depuis longtemps pris la décision de ne plus revenir travailler sur le terrain, donc ce n'est pas maintenant que je reviendrai sur ma décision. En quoi alors consistera votre aide au football algérien ? l Je souhaite de tout mon c?ur que le football algérien retrouve son lustre d'antan et cela, croyez-moi, passera par un travail de base et de qualité. Il ne faut plus se remettre au bricolage car à mon sens, le travail de base est la clé de la réussite, sans cela, il ne faut pas s'attendre à grand-chose. Il se dit aussi que vous aurez un autre rendez-vous avec les responsables du football national, est-ce exact ? l Oui, en principe je reviendrai le 15 mai prochain et j'aurai une nouvelle entrevue. A partir de là, on verra un peu plus clair. Je reviendrai à Alger pour approfondir un peu plus mon champ d?intervention, mais avant, je dois faire un saut en Allemagne, le 25 avril prochain. Qu'avez-vous à dire en guise de conclusion ? l Ecoutez, si nous nous mettons d'accord, ma mission sera la formation des entraîneurs et des jeunes joueurs. Je tiens aussi, puisque l'occasion m'est offerte, à saluer tous mes collègues, les entraîneurs algériens.