Rôle n L'association La-Grande-Maison est d'un apport considérable pour la promotion de la culture à Tlemcen. Cette association culturelle contribue à la redynamisation de l'animation culturelle dans la région, grâce à l'organisation de diverses manifestations, visant à encourager les créativités artistiques. Depuis sa création, le 23 janvier 2001, cette association, baptisée au nom de l'une des œuvres de la trilogie du défunt Mohammed Dib, s'est versée dans l'organisation de séminaires et journées d'étude sur les œuvres et la pensée de cette grande figure littéraire, en particulier, et sur la littérature en Algérie, en général. C'est à cette association que revient le mérite d'organiser tous les deux ans, le prix littéraire Mohamned-Dib consacrant les meilleurs auteurs, a souligné Mme Sabéha Benmansour, présidente de l'association. Il est à rappeler que, cette année, le 2e prix Mohammed-Dib a été décerné à l'écrivain-journaliste algérien Hamid Ali Bouassila pour son œuvre littéraire Cinq pour l'œil du diable, et que le 1er prix a distingué, en 2003, Habib Ayoub pour son roman Le Palestinien. Outre l'organisation d'un concours de la meilleure dissertation en français, l'association, conjointement avec l'Association des professeurs de français, a initié l'ouverture d'ateliers pour promouvoir l'écriture infantile. S'agissant du quatrième art, l'association a créé un atelier de théâtre pour la représentation de pièces inspirées de certains écrits de Mohammed Dib, et s'attelle à concrétiser un projet portant la création, à Tlemcen, d'une bibliothèque pour les non-voyants avec la contribution d'associations internationales concernées par la prise en charge des malvoyants. Pour rappel, un colloque international sur «la littérature et le cinéma» a eu lieu, mardi et mercredi derniers à l'initiative de l'association, avec le concours de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'université de Tlemcen. Des enseignants algériens et étrangers et des hommes de lettres et de culture présents à cette rencontre, avaient animé des débats sur le thème. Pour eux, l'adaptation cinématographique des productions littéraires est «un art complet». Les participants ont, par ailleurs, approuvé unanimement «le mariage bénéfique» entre le roman littéraire et le cinéma, lequel devra s'appliquer à la poésie et au cinéma, estiment-ils. Par ailleurs, les séminaristes parmi lesquels des chercheurs, des écrivains et des critiques, ont préconisé l'adaptation, à l'instar de la trilogie de L'Incendie, des œuvres de Mohammed Dib en films cinématographiques.