Le sujet, qui continue à alimenter les discussions dans le Tout-Bordj Bou-Arréridj est celui du transfert du joueur camerounais Jean-Paul Yountcha au club qatari d'Essad dans des conditions énigmatiques. Avare en informations, l'administration du club de Bordj en a intrigué plus d'un en ne soufflant pas le moindre mot sur cette transaction. Ce qui a laissé place aux rumeurs les plus folles au sujet du pactole qu'aurait ramassé les dirigeants et qui avoisinerait, selon des indiscrétions, les trois milliards de centimes. Ce transfert est considéré d'occulte par la rue bordjie qui n'a pas accepté le fait que le président du club n'ait pas organisé un point de presse pour informer l'opinion et les supporters sur la genèse d'un transfert qui a provoqué, par ailleurs, la colère des dirigeants du Club Africain qui avait même livré une licence à Yountcha lors de son escapade au dernier mercato. C'est dire que dans nos clubs, qui se targuent d'être professionnels, la transparence et le respect des usages admis dans le football sont de vains mots. Tout se cache. Vivement alors l'application des nouveaux textes de contrôle des finances des clubs, car à ce niveau, il y a à boire et à manger.