Tlemcen : La brigade de Gendarmerie nationale de Béni Boussaïd a présenté, le 29 septembre dernier, D. M., 21 ans, sans profession, devant le procureur de la République près le tribunal de Maghnia pour détention et commercialisation de stupéfiants. Le mis en cause, qui a été écroué, a été arrêté le 13 septembre alors qu?il tentait de franchir illégalement le tracé frontalier à bord d?un véhicule. Il a été retrouvé en possession de 6 300 comprimés de psychotropes. Sidi Bel Abbes : Deux ressortissants syriens ont été présentés mercredi dernier, pour séjour irrégulier, par la brigade de Gendarmerie nationale de Sidi-Lahcène devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi Bel Abbes. Les deux mis en cause ont été cités à comparaître directement à l?audience de ce 6 octobre 2003. Batna : La brigade de Gendarmerie nationale de Merouana a présenté samedi devant le procureur de la République près le tribunal local, 3 personnes pour homicide volontaire dont a été victime, le 2 octobre, C. S., 31 ans. France : Un habitant de Sarre-Union (Bas-Rhin), 37 ans, a été écroué jeudi soir par le juge d'instruction de Saverne après avoir été mis en examen pour violence ayant entraîné une infirmité permanente sur mineure de moins de 15 ans par personne ayant autorité, apprend-on de source judiciaire. La mère d'une petite fille âgée de cinq mois avait laissé lundi soir la garde du nourrisson à son concubin le temps de faire des courses. Le bébé s'était mis à pleurer. Excédé, le concubin avait secoué violemment la petite fille avant de la recoucher. Etonnée du peu de réaction de l'enfant, il avait voulu la réveiller. A nouveau, il l'avait secouée. Transportée d'urgence au CHU de Strasbourg, l'enfant se trouve aujourd'hui dans un état critique. Son cerveau a subi des lésions irréversibles. Le concubin a fini par reconnaître les faits reprochés. - Huit banques françaises et étrangères ainsi qu'une trentaine de leurs cadres et dirigeants, dont le président de la Société générale, Daniel Bouton, ont été renvoyés en correctionnelle jeudi pour «blanchiment aggravé» dans une enquête sur un circuit de chèques entre la France et Israël, a-t-on appris auprès du parquet de Paris. Plusieurs dizaines d'autres personnes physiques, dont plusieurs rabbins, sont également renvoyés devant le tribunal. L'enquête conduite depuis 1998, qui a ébranlé la place bancaire parisienne, concerne la compensation à Paris de chèques présentés à l'encaissement en Israël. Les banques se voient reprocher un défaut de contrôle. Un réseau d'escrocs, en partie originaires du quartier parisien du Sentier, aurait utilisé les facilités de la législation israélienne qui permet d'endosser plusieurs fois un chèque, c'est-à-dire en changer le bénéficiaire, par une simple mention manuscrite.