La police va tenter de démanteler dans les prisons les communications par téléphone portable qui ont permis de coordonner les attaques contre la police et les mutineries qui ont déjà fait 78 victimes en trois jours de violences du crime organisé. «Le portable est plus dangereux qu'une arme», a déclaré, lundi, le directeur du Département d'enquête sur le crime organisé, lors d'une conférence de presse. «S'ils n'arrêtent pas de communiquer entre eux depuis les prisons, la guerre va durer plus longtemps et plus de gens vont mourir», a souligné le commissaire. C'est pour cette raison que la police a donné la priorité à sa décision de briser le réseau de communications de l'organisation criminelle soupçonnée d'être à l'origine des violences, le Premier commando de la capitale (PCC), principale organisation mafieuse de l'Etat de Sao Paulo. Au cours des dernières heures, la police a fermé cinq «centraux téléphoniques clandestins» du PCC.