Evénement n Une semaine de l'art contemporain du M'zab se tient au Palais de la culture jusqu'au 26 mai. Placée sous le générique «7 villes, 7 arts», cette semaine, initiée conjointement par le Palais de la culture et de l'artiste photographe Karim Abdesselam, comprend plusieurs volets : le cinéma, la photographie, la sculpture, la peinture, la musique, la chorégraphie, l'architecture et la littérature. Elle a pour objectif de «décloisonner les arts et de faire mieux connaître aux jeunes notre très riche patrimoine», ont indiqué les organisateurs. En effet, cette manifestation va à la rencontre du public et s'ouvre à tous les genres esthétiques, créant ainsi un lieu d'échanges. Lors de cette manifestation, les artistes conjuguent des éléments du passé aux données du présent. «Les artistes exposants ont pris des éléments du passé et ont essayé de réactualiser leur fonction et leur esthétique», explique Karim Abdesselam. Le volet peinture comprend une exposition collective d'artistes du M'zab et de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger. Elle regroupe une grande variété de genres, de styles et de techniques. Quant au thème, il est articulé autour du patrimoine. Brahim Merdoukh a immortalisé dans ses travaux (aquarelles, peintures et gravures) l'architecture traditionnelle de la vallée du M'zab. Zaki Djehiche a réalisé une installation à partir de photographies reprenant des détails architecturaux. Boubekri Nada a, elle aussi, conçu une installation reprenant l'architecture de la ville de Ghardaïa, symbolisée par un labyrinthe et accompagnée de bruitages évoquant la vie au quotidien, alors que Noureddine Bekkai a consacré sa collection de photographies à l'architecture, à la palmeraie et au système d'irrigation. Abdelaziz Mimouni a réalisé des œuvres selon la technique du sablage où il décrit le paysage féerique de Ghardaïa. De son côté, Rachid Redjah, dans des tableaux conçus selon la technique mixte, a mis en relief l'organisation de la vie sociale. La calligraphie est présente à travers les œuvres de Chekkal Affari. Enfin Kahina Manseur a, pour sa part, travaillé sur le costume traditionnel (burnous, gilet et seroual) qu'elle a enrichi de symboles et de motifs géométriques qu'elle a «prélevés» sur des tapis.