Résumé de la 4e partie n Omar retrouve Malika. Elle lui dit qu'elle est prise, mais accepte de prendre une limonade avec lui. Au moins, il sait maintenant qui est la personne qui est venue la chercher au lycée : c'est un chauffeur du ministère où travaille son père. Il la taquine : — Tu te fais maintenant raccompagner en voiture par un chauffeur ? — C'est pour une urgence, des papiers importants à faire... — Des papiers ? Elle s'est contentée de faire oui de la tête, sans plus. Il a compris qu'elle ne voulait pas en parler et il n'a pas insisté. Ils ont pris des limonades et il a essayé de plaisanter comme il le fait d'habitude mais visiblement, Malika n'avait pas envie de rire et là non plus, il n'a pas insisté. — Je t'ai fait quelque chose ? a-t-il alors demandé. — Non, a-t-elle répondu, nous sommes très occupés à la maison ! Excuse-moi si je ne te parais pas normale ! — Je croyais, a-t-il dit, que tu ne voulais pas de moi ! — Mais tu divagues ! Elle l'a dit sur un ton qui ne laisse aucun doute sur son indignation et il a alors compris qu'une fois de plus, il se trompait. Il a pris sa main, celle qui porte la bague qu'il lui a offerte, et il l'a tenue longuement dans la sienne. — Je t'aime, a-t-il dit. Elle n'a pas répondu, mais il a vu des larmes perler de ses yeux. Des larmes d'émotion et, croit-il aussi, d'amour. Maintenant, il est donc rassuré. Et sa mère, si attentive à ses changements d'humeur, n'a pas manqué de le lui dire : — Tu souris de nouveau et même tu plaisantes. Et pourtant tu vas commencer bientôt les examens ! — Je révise bien, a-t-il répondu. — Tu te sens bien, a dit Ouardia. Elle l'a regardé droit dans les yeux avec l'air de lui dire «je suis au courant de tout ! C'est cette fille avec qui tu sors que tu as retrouvée !». — Oui, a-t-il dit. Il a hésité un moment. — Maman... — Qu'y a-t-il ? — Je voulais te dire... Je voulais te dire... Eh bien oui, tu as raison, je me sens bien ! Ouardia a souri, mais son sourire avait cette fois-ci beaucoup plus de compassion et de bienveillance que d'ironie. — Va mon fils, si tu as des problèmes, c'est à ta mère qu'il faut les confier ! (à suivre...)