Plus d'une centaine de robots fabriqués par les élèves des meilleures écoles d'ingénieurs de France se disputent le titre de meilleur «golfeur». «Après toutes ces nuits blanches, cela fait du bien de le voir fonctionner», confie un jeune de 20 ans, membre d'un club de robotique. Son robot, un cube de métal bleu et plastique jaune, doté d'une trompe noire pour aspirer les balles grâce à une turbine, passe pour l'un des plus élégants de la compétition organisée hier et aujourd'hui. Sur un terrain de deux mètres sur trois, deux robots adverses, totalement autonomes, vont chercher des balles blanches pour les placer dans des trous à leurs couleurs. Durant ces parties de «golf» d'une minute trente, il faut éviter les collisions, ôter des balles noires qui encombrent le terrain et, si possible, aspirer les balles gagnantes de l'adversaire.