Dispositif n Sept agents de sécurité et des brigades canines ont été recrutés pour assurer la sécurité des familles qui y viennent des wilayas limitrophes en grand nombre, notamment les week-ends. Alors qu'elle était livrée à elle-même, agressée et délaissée, servant de refuge aux drogués et aux alcooliques, la forêt récréative de Tipasa, qui abrite le parc d'attractions El-Houria, apporte, depuis peu, une bouffée d'oxygène aux familles. Cette forêt est gérée par l'Agence nationale des activités de loisirs de jeunes (Analj) à laquelle elle a été confiée par le wali de Tipasa, Mohamed Ouchène, afin d'assurer sa gestion. Elle a été aménagée par l'Analj, en étroite collaboration avec les collectivités locales. «Il nous a fallu trois mois pour maîtriser cette forêt squattée par les drogués et les alcooliques avec lesquels nous avons eu beaucoup de problèmes», déclare Mohamed Baâtout, directeur de la forêt. «Actuellement, il y a un afflux de familles dans cette forêt, déshéritée avant à cause de l'insécurité», ajoute le gestionnaire, Kamel Ounasli. Sept agents de sécurité et des brigades canines ont été recrutés pour assurer la sécurité des familles qui y viennent des wilayas limitrophes en grand nombre, notamment les week-ends. «C'est un endroit où on peut se retrouver en famille pour se détendre loin de la pollution de la ville. Un endroit de réconciliation entre les parents et leurs enfants», dira M. Bouhara, directeur général de l'Analj. L'accès à la forêt récréative de Tipasa est payant (20 DA) uniquement pour les adultes. Elle recevra de nouveaux équipements de loisirs et de détente pour les enfants. M. Bouhara insistera sur le fait qu'elle n'est pas un espace commercial, mais plutôt à caractère éducatif et culturel. Les familles bénéficieront également du camping au milieu de cette forêt, à des prix raisonnables, selon le premier responsable de l'Analj, grâce à l'érection de 15 tentes de 16 m2 pour des séjours d'une semaine à 15 jours. A préciser que cette forêt est située sur un site archéologique historique : un cimetière de l'époque romaine datant du IIIe avant J.-C. et qui nécessite une attention particulière des autorités locales et des hauts responsables.