Le champion en titre, la JS Kabylie, et son dauphin, l'USM Alger, animeront jeudi prochain l'une des deux demi-finales de l'épreuve populaire de cette année. Un match très attendu et qualifié, par les supporters des deux camps et tous les férus de la balle ronde, de sommet de la saison entre deux équipes qui ne cessent de se taquiner depuis plusieurs années. Il y a deux ans, les deux formations se sont rencontrées à l'occasion de la 40e finale de la Coupe d'Algérie dont l'issue a souri au Rouge et Noir au terme d'une séance de tirs au but. Ironie du sort, la JSK était déjà championne d'Algérie et l'USMA son vice-champion, comme cette année où l'une des deux équipes vise le doublé pour couronner une belle saison et l'autre pour sauver un exercice pas aussi mauvais que cela en emportant son huitième trophée. Mais si en 2004, la finale s'est déroulée, bien évidemment, au stade du 5-Juillet, tout le monde se demande où se tiendra cette demi-finale, car le stade Djillali-Bounaâma, où plutôt la pelouse de ce stade s'est révélée dans un piteux état. Le président de la commission coupe d'Algérie, M. Bensekrane, devra se prononcer aujourd'hui sur le lieu de cette affiche qui drainera la grande foule. D'autant que la JSK a un vieux contentieux à régler avec son adversaire qui l'a battue à quatre reprises dans cette épreuve : deux fois en finale (1999 et 2004), une fois en demi-finale (1980) et une fois aux quarts de finale (1969-1970). Par ailleurs, il est dommage de constater que cette enceinte du stade de Boumerdès, souvent mal ou sous-utilisée, n'est pas dotée d'une bonne pelouse et de projecteurs qui permettent le déroulement des rencontres en nocturne. Sans oublier le côté organisationnel qui fait défaut, comme lors du match de jeudi entre la JSK et le NAHD où un grillage a cédé avant le match sous la poussée de supporters excités, et où des ultras inconscients ont pris place sur des poteaux électriques bravant toute autorité et toute sécurité.