Actions n Pour sa première sortie médiatique depuis sa nomination à la tête du ministère de la Communication, Hachemi Djiar a organisé une rencontre, hier, avec la presse. Le nouveau ministre de la Communication, Hachemi Djiar, a fait un compte rendu détaillé de la réunion du premier Conseil de gouvernement présidé par Abdelaziz Belkhadem. Pour lui, les dix priorités du gouvernement visent à intégrer l'investissement, l'emploi et la lutte contre la pauvreté. Le nouveau gouvernement, qui ne veut pas être celui des réunions successives, a «opté pour le travail de terrain». Il s'est inscrit comme priorité : l'amélioration des performances du secteur public. M. Djiar a expliqué que le gouvernement a décidé d'opérer une évaluation sectorielle au moins chaque semestre, «ce qui permettra de suivre les actions de l'exécutif». Autres priorités du gouvernement, la lutte contre les fléaux sociaux, notamment la délinquance et la drogue, et l'attention soutenue du droit du public à l'information. Cette dernière doit, selon M. Djiar, circuler des institutions vers les citoyens à travers notamment la presse écrite. Dans la perspective de promouvoir l'investissement, le gouvernement a arrêté un plan d'action qui passe inévitablement par «la réforme de l'environnement institutionnel en œuvrant à favoriser le marché du foncier économique, la poursuite de la réforme du système bancaire, l'instauration de la transparence et donner un caractère concurrentiel au marché». Sur les tâches qu'il s'est assignées dans son secteur, le ministre a tenu à préciser qu'il n'est là que depuis une semaine. Il a, de ce fait, expliqué que cette courte période, ne lui permettait pas de prendre des mesures «sans associer les acteurs des médias». A la question sur l'ouverture du secteur de l'audiovisuel au privé, le ministre de la Communication a réitéré les positions officielles de l'Etat qui consistent à dire que l'ouverture du secteur risque de donner naissance à des chaînes télé qui «serviront de tribune à ceux qui veulent revenir aux années 1990». Enfin, M. Djiar a expliqué que l'existence de son ministère entre dans le cadre d'une stratégie qui repose sur les choix suivants : paix, stabilité et développement. «Nous devons reconstruire le pays sur ses trois composantes identitaires et restaurer le patriotisme exigeant. C'est dans ce contexte que s'inscrit l'action du secteur de la communication», a conclu M. Djiar.