Un autre Français, J. Maxwell, a proposé une autre classification des phénomènes paranormaux. Il en distingue deux types : les phénomènes matériels ou psychiques et les phénomènes intellectuels. Dans la première catégorie, il classe les coups donnés par les esprits sur les tables ou les murs, les mouvements qui se produisent sans qu'il y ait de contact, les phénomènes visuels, etc. Dans la seconde catégorie, il y a l'écriture automatique, la clairvoyance, les phrases épelées, etc. Dans les années 1920, un parapsychologue polonais, Lebiedzminski, propose une nouvelle classification. Les phénomènes paranormaux sont classés, cette fois-ci, en quatre types. Le premier groupe comprend les états qui impliquent un changement physique ou psychique de l'homme, comme l'hypnose qui le plonge dans un état second, annihilant sa volonté, l'extase ou la réincarnation qui fait «parler» et «agir» en lui d'autres personnalités que la sienne. Le second groupe est formé par la télépathie et la clairvoyance, qui relèvent de perceptions extrasensorielles. Le troisième groupe est formé par les manifestations physiques du paranormal, notamment les fameux stigmates qui, selon une conception religieuse qui est loin de faire l'unanimité des chercheurs, reproduiraient les blessures infligées au Christ lors de la crucifixion. Le quatrième et dernier groupe réunit les manifestations de l'esprit sur la matière, comme la dématérialisation d'objet ou alors la télékinésie ou le soulèvement d'objets par la seule force de l'esprit.