Position n Pour le SG du FLN, un nouveau découpage administratif permettra la bonne décentralisation de la gestion. «Nous allons incessamment remettre nos propositions sur la révision de la Constitution au président de la République et ce sera en principe entre le 17 et le 22 juin prochain», a tenu à préciser, Abdelaziz Belkhadem, SG du FLN, jeudi dernier au siège du parti sis à Hydra, lors d'un point de presse en présence de quelques membres du comité exécutif. L'idée mère de cette révision est, selon l'orateur, «la clarification de la nature du régime politique algérien». Pour ce faire et tel que prôné depuis longtemps, le FLN entend vouloir poser les jalons d'un véritable régime présidentiel et ainsi «doter le président de prérogatives claires» tout en sachant que cette option n'est pas de nature à avoir le quitus de tout le monde sur l'échiquier politique. «On ne demande à personne d'épouser nos idées. Chacun est libre de penser à sa manière», a-t-il avoué en n'oubliant pas de dire au passage que «le FLN n'a jamais revendiqué le départ d'Ahmed Ouyahia» en réponse à ceux qui imputent au FLN les raisons du départ de l'exécutif du SG du RND. «Il a été remercié par le président de la République et j'ai été choisi par le président de la République. Personne n'est éternel à son poste...», a-t-il précisé. A propos du statut de la Fonction publique adopté récemment en Conseil de gouvernement, le SG du FLN dira que c'est «la chose pour laquelle son parti a longtemps milité». Il en est de même aussi pour les questions des salaires, à propos desquels M. Belkhadem dira que le FLN a engagé des experts pour des études approfondies dans ce sens. «Notre position découlera de la lecture-synthèse de (leur) étude.» Pour ce qui est des prochaines échéances électorales, l'intervenant a estimé utile aujourd'hui de «constituer un front contre la fraude» qui aura comme objectif de superviser le bon déroulement des scrutins. «Le FLN fait son credo la neutralité de l'administration», insistera-t-il. La révision de ce statut peut ainsi remettre de l'ordre. Le FLN tient aussi à programmer dans les débats du Parlement lors de la session d'automne de la révision du code de la commune et de la wilaya. A ce sujet, Belkhadem insistera sur l'obligation d'ouvrir le débat sur «la question du découpage administratif». «Ce découpage va consacrer la décentralisation de la gestion», a-t-il plaidé.