Résumé de la 31e partie n John fait une cinquième victime. Cette fois, il tue un adolescent avec qui il entretient une relation, avant de boire son sang. Quelques jours à peine après ce meurtre, John ressent de nouveau le besoin de boire du sang. Il essaye de se maîtriser, mais, n'y parvenant pas, il sort dans la rue à la recherche d'une nouvelle victime. Cette fois, il ne rencontre ni jeune femme esseulée ni adolescent sans famille à entraîner chez lui. Mais alors qu'il s'apprête à retourner dans son appartement, il aperçoit un couple, tenant en laisse un chien aveugle. Instinctivement, il s'approche de l'animal et se met à le caresser. «Pauvre bête ! dit-il au couple, il vous appartient ? — Nous l'avons recueilli, dit l'homme. Comme vous semblez aimer les animaux ! — Oui, dit John, ils sont meilleurs que les hommes !» Il sympathise avec le couple. L'homme, qui est médecin, l'invite à prendre le thé chez lui et, quelques jours après, il l'invite à son tour chez lui. On ne sait comment l'homme et la femme sont entrés dans l'atelier ; quoi qu'il en soit, il les tue, en leur fracassant le crâne avec une barre de fer. Il boit leur sang puis fait subir aux cadavres le même traitement que ses autres victimes. Tandis qu'il opère, il entend le chien du couple gémir doucement. Il pense le tuer, lui aussi, mais il a pitié de lui et décide de le garder. Après tout, ce n'est pas un chien, de surcroît aveugle, qui ira le dénoncer ! Une septième victime – une femme dont on ne connaîtra pas l'identité, le vampire ayant oublié son nom — suivra. Puis arrive le tour de la huitième et dernière. C'est une femme d'une soixantaine d'années, mais qui paraît beaucoup moins et qui a gardé surtout du charme. John lui fait croire qu'il est épris d'elle. «Acceptez-vous de venir chez moi ?», lui demande-t-il. Elle accepte avec joie. Il ne l'emmène pas dans l'atelier, comme les autres, mais l'abat d'une balle dans la tête. Peut-être qu'elle avait refusé de le suivre dans le sombre réduit. Il l'égorge et boit son sang. Mais cette fois, il ne va pas agir avec la prudence habituelle. Il découpe le corps mais ne dissout pas tous les morceaux et, au petit matin, il les met dans un sac en plastique et les jette dans la rue. Il a brûlé le sac de la vieille, mais a gardé quelques objets. Des imprudences qui vont lui coûter cher. Les morceaux de chair sont retrouvés et, après enquête, la police est mise sur sa trace : on l'a vu jeter, de bon matin, un sac dans la rue. Et puis c'est un homme bizarre, qui ne semble pas aimer les femmes... On procède à son arrestation et après avoir tout nié, il finit par tout avouer. Et Londres, et l'Angleterre épouvantée apprend qu'elle a donné naissance à un vampire. Lors de son procès, ses avocats vont plaider la folie — Le vampirisme, soutiennent-ils, est une maladie mentale — mais les juges ne croient pas aux vampires et les experts psychiatres ayant reconnu sa responsabilité, il est condamné à la peine capitale. Le 8 août 1949, après avoir rédigé sa confession, il est conduit à l'échafaud... (à suivre...)