Résumé de la 26e partie n Omar est convoité par sa tante qui veut lui donner sa fille. Sa mère se met de la partie, mais il résiste. Amal, comme prévu, arrive quelques jours après dans son service. Il est très gêné mais il doit faire contre mauvaise fortune bon cœur : après tout, c'est sa cousine... La jeune femme se montre très entreprenante : il découvre qu'elle n'est pas aussi timide qu'elle n'y paraît. Elle l'assaille de questions, fait plus qu'il n'en faut et finit par l'agacer ! — Je t'ai apporté des pizzas, lui dit-elle. — Pourquoi ? dit-il — Mais pour manger, tu dois avoir faim ! — Non, je n'ai pas faim ! Elle prend un air déçu : — Et moi qui les ai prises parce qu'elle me paraissaient appétissantes ! — En fait, je n'aime pas les pizzas ! Elle vient souvent dans son bureau, ce qui le dérange considérablement. Mais il hésite à la mettre à la porte. — Je te dérange peut-être, finit-elle par dire. — Non, dit-il, mais j'ai un rapport à faire ! Elle s'excuse et quitte le bureau, mais il la retrouve un peu plus tard, en train de l'attendre dans les couloirs. Il ne peut pas se dérober et doit la supporter toute l'après-midi. Le soir, quand sa mère lui demande s'il a vu Amal, il s'exclame : — Je l'ai non seulement vue, mais aussi subie ! — Elle te dérange tant que cela ? — Oui ! — Tu avais promis à sa mère de l'aider dans son stage ! — L'aider, oui, mais pas la traîner comme un boulet ! — Tu es méchant ! Au lieu de t'intéresser à cette pauvre fille qui t'estime beaucoup, tu la critiques ! Il s'emporte : — Mais qu'est-ce qu'elle espère, à la fin ? Que je demande sa main ? Tu devrais lui dire ainsi qu'à sa mère que ce n'est pas mon intention, qu'elle n'est pas mon genre ! Ouarda lui répond sur le même ton : — Et quel est donc ton genre ? Il a envie de lui dire la vérité, de lui parler de Malika, mais il n'ose pas... — Tu le sauras en temps opportun ! — C'est ce que tu dis depuis de nombreuses années ! — C'est parce que la femme que j'attends n'est pas encore arrivée ! — Elle doit venir de la lune ? ironise Ouarda. — Qui sait ? dit-il, sur un air énigmatique. Mais Ouarda ne veut pas lui laisser le dernier mot : — Tu ferais mieux de songer à te ranger ! Tes tempes commencent à grisonner... L'âge va te rattraper ! (à suivre...)