Opportunité n Ce qui est une période de repos pour les uns et une occasion d'activités informelles lucratives pour les autres, a commencé. La saison estivale a amorcé sa rentrée dans une ambiance conviviale et un rush sans pareil des estivants aux différentes plages de cette wilaya côtière. Les vacanciers ont commencé, depuis le dernier week-end, à s'installer au niveau des complexes et sites touristiques qui, comme d'habitude, afficheront complet jusqu'en septembre. La direction du tourisme de la wilaya a déjà recensé pas moins de 270 000 estivants et baigneurs depuis l'ouverture de la saison estivale, le 1er juin, a affirmé le responsable de la cellule de communication de la Protection civile, qui signale que les agents de ce corps sont intervenus en mer plus de 100 fois durant cette période pour secourir des personnes en danger. Les services de sécurité ont, eux aussi, mobilisé, dans le cadre des plans Delphine pour la gendarmerie nationale et Azur pour les services de police, leurs effectifs qui ont eu fort à faire pour réguler la circulation à l'intérieur des agglomérations, sur les principaux axes routiers et la RN 11, considérée comme un point noir, en particulier au niveau de Bou Ismaïl et Douaouda. Les efforts des responsables de la wilaya et de la direction des travaux publics, qui veillent à achever dans les plus brefs délais la déviation de 7,5 km qui contourne Douaouda-Marine vers Bou Ismaïl, dont la livraison est prévue pour fin juin, «sont à féliciter», avait estimé Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, lors de sa dernière visite, qualifiant Tipasa de wilaya-pilote en matière de réalisation d'infrastructures routières. Cependant, ces efforts sont contrariés par l'absence de réaction à l'installation de commerçants informels sur la RN 11 avec tous les dangers que cela pourrait provoquer. Les jeunes revendeurs de maïs grillé sont en train d'envahir les abords de cet axe routier, sur les bas-côtés, dans les zones de Douaouda et de Fouka, créant non seulement des embouteillages, mais portant aussi atteinte à l'environnement avec les fumées qui se dégagent et les ordures abandonnées sur place. Cette formule de commerce commence à faire tache d'huile puisque les communes de Bou Ismaïl et de Bouharoun, jusque-là épargnées par ce phénomène, voient, elles aussi, s'installer des citernes rouillées et autres objets hétéroclites sur lesquels sont entreposées des bassines remplies de charbon pour y griller du maïs, vendu 40 DA la pièce. Légumes, fruits de saison et poisson sont également proposés aux usagers de la route dans des conditions d'hygiène lamentables, a-t-on constaté. La saison estivale est aussi une opportunité que tentent de saisir les commerçants informels, notamment au niveau des plages et des grands axes routiers y menant.