Choc n Le Brésil retrouvera la France en quart de finale du Mondial-2006 de football le 1er juillet à Francfort pour une revanche de la finale de la Coupe du monde 1998, remportée par les Bleus (3-0). Le Brésil, tenant du titre et quintuple vainqueur de la Coupe du monde, qui a écarté (3-0) dans l'après-midi à Dortmund sans ménagement la courageuse mais naïve sélection ghanéenne, dernier représentant du football africain, retrouvera la France, pourtant menée 1-0 à la suite d'un penalty transformé par David Villa (28), mais qui a marqué à trois reprises, dont une fois par le capitaine et futur retraité Zinédine Zidane, pour écœurer l'Espagne qui avait pourtant proposé l'un des jeux les plus séduisants de la phase de poule. «Dans le monde, personne ne nous donnait vainqueurs contre l'Espagne. Contre le Brésil, ça va être pareil», promettait l'attaquant de l'équipe de France Thierry Henry après la victoire sur l'Espagne (3-1) en 8es de finale, synonyme de rendez-vous avec les champions du monde samedi à Francfort, en quart de finale. A l'image de l'attaquant d'Arsenal, tous les joueurs savourent d'affronter les quintuples champions du monde pour une place dans le dernier carré, après avoir écarté les Espagnols. Une bonne nouvelle pour le dernier buteur français Zinédine Zidane, qui prolonge ainsi d'au moins quatre jours sa vie de footballeur. «Il faut qu'il arrête sur une bonne note et c'est bien parti», s'est réjoui le défenseur Eric Abidal. Autre glorieux trentenaire, Lilian Thuram «savoure ce moment de façon incroyable». «C'est sans doute l'âge. Je me dis que c'est parce que c'est ma dernière compétition de ce niveau-là. C'est vraiment beau de vivre ça», a expliqué le défenseur coupable de la faute qui a permis à l'Espagne d'ouvrir la marque sur penalty. «Je me suis dit que ce n'était pas possible, que je n'allais pas terminer sur un penalty», a-t-il souri. «Maintenant le Brésil, c'est magnifique», a ajouté celui qui a été élu homme du match Patrick Vieira. Après un premier tour difficile, les Bleus sont plus ambitieux que jamais et rêvent de reconquérir le titre mondial huit ans après leur premier sacre en 1998. «On a vraiment fait beaucoup d'efforts, mais cela n'a pas toujours été visible hors du groupe, a commenté Willy Sagnol. Aujourd'hui, les efforts sont en train de payer, c'est agréable. Maintenant, si on n'allait pas au bout, ce serait une grande déception. Notre objectif reste le même: être présent le 9 juillet (en finale à Berlin), a ajouté le sélectionneur Raymond Domenech. Vous pourrez dire ce que vous voulez, mais notre seul souci est d'être présent le 9.»