Précision Le niveau de production pétrolière en partenariat a atteint 25% en 2002, a indiqué le ministre de l?Energie au forum d?El Moudjahid. M. Chakib Khelil, ministre de l?Energie et des Mines, met en garde contre les éventuelles confusions avec d?autres paramètres. Ainsi, il précise que cette production assure 40% des revenus pétroliers de l?Algérie, mais que 9% seulement de cette valeur sont engrangés par les entreprises étrangères. A long terme, ce seront 50% de la production algérienne qui passeront entre les mains des étrangers sans que cela inquiète outre mesure le ministre, puisque la production de gaz et de condensat restera dans sa quasi-totalité dans le giron de Sonatrach. Le ministre ne voit pas, non plus, d?inconvénients que les Etats-Unis augmentent leur dépendance vis-à-vis de l?Afrique en approvisionnement énergétique pour se libérer des liens incertains qu?elles avaient noué avec l?Orient. «L?Algérie cherche aussi à garantir sa sécurité énergétique en investissant au Pérou ou d?autres pays», a dit le ministre pour relativiser les conséquences géostratégiques de la pénétration américaine en Afrique. En Algérie, il y a déjà quatre sociétés américaines qui opèrent dans le secteur des hydrocarbures à côté de deux françaises ainsi que celles appartenant à d?autres nationalités. M. Khelil a été interrogé sur les causes du retard enregistré dans la mise sur pied de la direction des grandes entreprises qui devait recueillir la fiscalité de ces dernières, mais il a renvoyé les journalistes au ministre des finances pour plus de détails. A propos des faibles retombées de la croissance du secteur énergétique sur la création d?entreprises et d?emplois, le ministre de l?Energie et des Mines a avancé qu?il appartient à Sonatrach de générer des ressources pour le pays et qu?il est du ressort d?autres structures de les utiliser à bon escient. Mais, selon le ministre, il ne faut pas espérer que son secteur règle les problèmes d?industrie, de tourisme ou d?emploi, «car ce n?est pas son rôle». S?agissant de l?avant-projet de loi sur les hydrocarbures, un document émanant du ministère indique que ce texte a été transmis de nouveau au chef du gouvernement pour que lui soient réservées les suites qu?il jugera opportunes.