L'Agence nationale de loisirs de jeunes (Analj) organise, du 18 au 20 de ce mois, le festival de l'enfance et de la jeunesse sous le thème : «Les minijeux africains et afro-asiatiques» au village africain de Sidi Fredj, a annoncé, hier, Abdelmouhab Bouhara, directeur général de l'Analj, lors d'un point de presse organisé à Zéralda. Pour ce faire, près de 1 500 enfants des camps de l'Analj (Village africain, Ben-Badis, Zéralda, Bou Ismaïl et Tipaza) participent à ce festival, dont une centaine dispatchés en troupes folkloriques des différentes régions du pays (algéroise, chaouie, sahraouie, kabyle, laâlaoui), en troupes de de danse moderne (rap) et de danse hindoue, à côté des chorales. Des manifestations sportives africaines sont également au menu. «Nous voulons sensibiliser les enfants et les familles sur les prochains jeux africains et afro-asiatiques qui se dérouleront en juillet 2007», dira Bouhara. Le premier responsable de l'Analj soulignera, par ailleurs, que ce festival permettra aux enfants de connaître certains repères de villes africaines : situation géographique, régime politique, monnaie, religion, histoire, symboles, drapeaux, langues et autres. M. Bouhara a annoncé que sa structure compte transformer l'actuel village africain de Sidi Fredj en véritable minivillage africain avec toutes les commodités puisqu'une enveloppe budgétaire conséquente (30 milliards de centimes) lui sera allouée. A propos des colonies de vacances, caractérisées cette année par des thèmes choisis (informatique, arts, musique, sports, environnement), Bouhara indiquera qu'à ce jour, 12 540 enfants ont séjourné dans les 15 camps que compte l'Analj, dont 2 500 enfants démunis du Grand Sud, avec un effectif d'encadrement de 2 340 personnes dont 936 agents de service. L'Analj a lancé l'opération «Journée aérée de proximité» (JAP) qui consiste à accueillir les enfants qui habitent aux alentours des camps de vacances de Zéralda, Tipaza et Sidi Fredj et qui n'ont pas où passer leurs vacances, contre le payement de 300 DA la journée (déjeuner, plage, goûter avec les autres enfants). «Mais malheureusement la JAP n'attire toujours pas beaucoup de monde. Les familles n'y sont pas encore sensibilisées», se désolera M. Bouhara.