Les sports automobiles font désormais partie de la vie de Djamila. «Je ne peux plus m'en passer», confie-t-elle. Médecin de profession, cette Kabyle installée à Mostaganem depuis quelques années est une grande passionnée du volant qu'elle a commencé à toucher à l'âge de 15 ans déjà «grâce à mon père». Néanmoins, c'est son frère, un grand féru des courses moto, qui l'a poussée et encouragée à pratiquer les sports mécaniques. «Depuis 2004, je participe à tous les rallyes féminins», dit-elle. A la tête du club féminin des sports mécaniques de la wilaya de Mostaganem depuis quelques mois, Djamila fait tout son possible pour convaincre les femmes de partager avec elle sa passion. Cela n'est pas évident, «car Mostaganem n'est pas Alger ou Oran, mais je peux vous dire qu'on trouve de moins en moins de difficultés à faire passer notre message, nous sommes d'ailleurs aujourd'hui 12 femmes à pratiquer les sports mécaniques à Mostaganem». De l'avis de Djamila qui dit n'être pas descendue de sa voiture depuis 1990, «les courses automobiles permettent de maîtriser ses réflexes et d'avoir confiance en soi».