Bilan n Ce chiffre a été rendu public par la direction du logement et des équipements publics (Dlep) de la wilaya. Ces 4 166 familles vivent dans des bidonvilles ou dans des habitations précaires réparties sur 3 827 sites recensés à travers le territoire de la wilaya. Dans la perspective de leur prise en charge, le wali a réuni, avant-hier, les membres de l'exécutif, les chefs de daïras et les présidents d'APC afin de discuter des problèmes rencontrés sur le terrain et des différentes formules de relogement. Dans une présentation de l'état des lieux, la Dlep a relevé que les bidonvilles sont implantés sur l'axe central de la wilaya, d'où leur présence dans les localités de Tadmaït, Draâ Ben Khedda, Tizi Ouzou, Mekla, Irdjen, Ouaguenoun Azazga… Soit dans de grandes villes ou dans des zones économiques (près des zones industrielles, des exploitations agricoles, de l'oued Sebaou…) constate le Dlep qui a recensé 17 bidonvilles. Quant aux habitats précaires qui sont au nombre de 77 (généralement d'anciens camps coloniaux), ils sont, pour la majorité, situés dans la région sud de la wilaya, telle que Boghni, Tizi-Gheniff, Draâ El-Mizan, etc. Selon la direction du logement, trente communes ne possèdent aucun site d'habitat précaire. Il s'agit entre autres de Fréha, Akbil, Aït Toudert, Iboudrarène, Ifigha, Larbaâ Nath Irathen… Pour les 37 localités qui en comptent, Draâ Ben Khedda vient en première position avec 9 sites, elle est suivie de Draâ El-Mizan et de Tizi Gheniff avec 7 sites chacune puis de Tizi Ouzou, Boghni, Ouadhias et Tadmaït (5 sites). Pour la prise en charge des familles qui résident dans des habitations précaires, il a été proposé plusieurs formules dont le recasement dans des logements socio-locatifs ou socio-participatifs, ou par l'octroi d'aides à l'autoconstruction. Le nombre des ménages concernés par cette dernière formule est de 1 387. 2 547 autres bénéficieront de logements socio-locatifs. Les 56 restants seront traités au cas par cas (LSP, autoconstruction…). Le wali a demandé l'engagement d'une enquête socio-économique approfondie sur les foyers afin d'arrêter la meilleure formule de résorption de l'habitat précaire en prenant en considération les spécificités de chaque site. Il a, par ailleurs, estimé que la situation est «maîtrisable». A propos de la cité gendarmerie de Tizi-Gheniff, il a été rappelé que le ministre de la Solidarité a promis d'aider financièrement les familles y habitant, le wali dira qu'une demande en ce sens sera introduite auprès dudit ministère. Il a ensuite donné instruction pour la clôture du dossier au 30 septembre prochain afin de pouvoir lancer dans les meilleurs délais le programme de résorption de l'habitat précaire.