Dans un précédent article, nous avons évoqué le calvaire enduré par certaines populations résidentes dans les bidonvilles, notamment à Zaaroura, dans le chef-lieu, et les perspectives qui s'annonçaient heureuses pour elles. Les autorités ont publié un communiqué où il est fait état de « l'inscription de 3 000 logements destinés à l'éradication de l'habitat précaire ». Selon cette source, « le quota dont a bénéficié la wilaya s'inscrit dans la stratégie de lutte contre l'éradication des bidonvilles » et « vise l'amélioration des conditions de vie des citoyens après que la commission de wilaya ait recensé 117 sites ». Le quota, ajoute-t-on, sera incessamment distribué à travers les 14 daïras. Le responsable de la direction de l'Urbanisme avait, dans une déclaration, fait état de 186 sites recensés à travers 39 des 42 communes concernées par la résorption de l'habitat précaire. Plus explicite, M. Sayouda Abdelaziz parle d'un total de 6 018 habitations, dont 4 154 sans structures, et dont 875 ont été réalisées avec de la pierre et du sable. En plus des 3 000 unités dont a bénéficié la wilaya, il faudrait ajouter celles inscrites précédemment, soit 300 en 2005 et 500 en 2007. Ce responsable avait, par ailleurs, rappelé que « de 2001 à 2007, 1 823 familles qui vivaient dans des bidonvilles ont été relogées. » Au-delà des chiffres avancés, on ne sait pas si ces programmes destinés à freiner l'exode et à permettre le retour des populations à leurs douars d'origine vont être libellés à l'indicatif du logement de type rural…