Résumé de la 21e partie n Kenza doit affronter ses parents qui ne comprennent pas qu'elle refuse d'épouser son cousin. Un homme riche et considéré ! Ils ne peuvent pas comprendre ! Mais s'ils ne comprennent pas, finit-elle par se dire, c'est parce qu'ils ignorent qu'elle aime un autre ! Et si elle le leur disait ? Si elle avouait, au moins à sa mère, sa liaison avec Hakim ? Elle allait le faire, avant que son oncle ne vienne perturber l'ordre des choses, mais puisque ses parents lui demandent des explications, elle devrait les leur donner ! Quelque temps après, alors qu'un froid s'est installé entre sa famille et elle, sa mère lui demande si elle a pris une décision. — Ton oncle et sa femme vont bientôt nous rendre visite, ils ne manqueront pas d'évoquer l'affaire ! Kenza baisse la tête. — Tu ne réponds pas ? dit Kenza, mais ton oncle et sa femme viendront certainement pour demander ta main ! Kenza fait un effort pour se dominer, mais elle n'y parvient pas. — Alors ? dit sa mère — Je ne sais pas, dit la jeune fille. — Tu devrais réfléchir et préparer la réponse à donner à ton oncle. La réponse à donner à son oncle ! Qui est-il donc cet oncle qu'on brandit à tout propos pour lui faire peur ? Il est certainement riche et puissant, mais il ne tient pas sa vie entre ses mains, il ne peut pas l'obliger à faire ce qu'elle ne veut pas faire ! Elle pense fort à Hakim et l'image du jeune homme la réconforte. Elle ressent aussitôt le besoin d'entendre sa voix. Elle trouve un prétexte pour sortir. Elle lui téléphone ; par bonheur, il est chez lui. — Kenza, c'est toi ? — Oui, dit-elle, en refoulant l'envie de pleurer. — Qu'est-ce que tu as ? s'alarme-t-il. — Je n'ai rien, dit-elle. — Il me semble que tu pleures ! — Pas du tout, dit-elle Le jeune homme se rassure. — Tu m'appelles pour me dire que l'on peut venir demander ta main ? — Pas encore, dit Kenza. — Quoi, tu n'en as pas parlé à tes parents ? — Je n'en ai pas encore eu l'occasion ! Hakim est déçu. — Tu devrais le faire sans tarder... J'ai peur que quelqu'un vienne te demander ! Il rit. Elle fait aussi semblant de rire, mais son cœur est ulcéré. — J'ai tellement envie de te voir, dit-elle. — Alors, dit-il, parle de moi à tes parents et j'accours demander ta main... En cinquième vitesse ! (à suivre...)