L'ex-joueur du NA Hussein-Dey et de l'US Biskra, Ali Bendebka, risque de connaître le même sort que celui de Fahem Ouslati, la saison dernière, voire pire puisque le joueur de la JSK, signataire d'une double licence la saison dernière, avait vu sa suspension d'une année écourtée de six mois par une grâce providentielle. Si on se réfère aux dires des deux présidents en conflit, Medouar de l'ASO Chlef et Zetchi du Paradou AC, Bendebka serait signataire d'une double licence lui aussi, ce qui fait que son cas tombe sous l'effet d'une lourde sanction introduite par la FAF la saison dernière, soit une saison de suspension pour tout joueur coupable d'une telle attitude. Medouar est affirmatif : «Ce joueur a signé chez nous et je ne lâcherai pas pour aucune somme d'argent, car il s'agit d'une affaire de principe. Et puis, j'estime qu'il fait l'objet d'un scénario monté par le PAC, alors qu'en réalité, il devait respecter ses engagements avec l'ASO.» La rancune de Medouar est comme du chiendent, alors que, pour sa part, Zetchi affiche plus de légalisme : «Le joueur a signé au Paradou et son dossier complet se trouve au niveau de la ligue, vous n'avez qu'à le vérifier. Nous n'avons monté aucun scénario contre qui que ce soit et s'il s'avère que Bendebka a signé deux licences, la ligue prendra les dispositions qui s'imposent.» Côté joueur, nous apprenons que ce dernier va déposer, dès aujourd'hui, une plainte contre les dirigeants de Chlef, estimant qu'il n'a jamais signé le moindre document et qu'il a fait l'objet d'un usage de faux (fausse signature). Ce qui complique davantage cette affaire qui ressemble à celle d'Ouslati, la saison dernière, et qui s'est terminée par la suspension du joueur. Et si le transfuge du Chabab était considéré un peu comme un jeune étourdi, ce n'est pas le cas pour Bendebka qui «jouit» de la trentaine.