Base n Les Algérois devront prendre leur mal en patience pour voir un jour leur équipe favorite évoluer sur son propre stade. Le manque d'infrastructure est le point noir de ce nouvel exercice. La première journée de championnat, disputée jeudi dernier, a révélé une capitale sans stades ! En effet, les rencontres USMA-CAB, CRB-CABBA et PAC-WAT se sont déroulées à la périphérie d'Alger et encore heureux que le MCA, le NAHD et l'OMR aient disputé leur matchs en déplacement, sinon cela aura été le scandale et la crise de nerfs pour la LNF qui a eu déjà du mal à domicilier les trois matches lors de cette première journée. Déjà la pose de nouvelles pelouses synthétiques dans certaines enceintes (Omar-Hamadi et 20-Août-55) et les travaux de finition dans certaines autres (Benhaddad de Kouba, Zioui à Hussein-Dey et Ahmed-Falek d'Hydra) donnent une idée sur la lenteur des réalisations. Alors que dire de la création de nouveaux stades, les fans et les acteurs peuvent attendre le siècle prochain ! La fermeture du 5-Juillet, sauf pour les matches de la JSK (Ligue des champions africaine) et le MCA (Ligue des champions arabe) a encore compliqué les choses puisque ce stade aurait pu suppléer aux autres, ce qui ne fut pas le cas. Ce qui fait que les clubs de la capitale devront se rabattre sur les stades de Rouiba, Réghaïa, Chéraga, voire Koléa, Boufarik, Boumerdès ou Khemis El-Khechna pour être domiciliés, en attendant. Par ailleurs, personne ne semble se soucier de l'hectare donné par le MJS à chacun des clubs et où chacun doit ériger son terrain d'entraînement, ce qui prouve que les intérêts de notre football sont ailleurs que dans le développement et la recherche de la performance.