Réaction n Le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, n'a pas été tendre avec son entraîneur Jean-Yves Chay, à qui il endosse l'entière responsabilité de la défaite des Vert et Jaune, hier soir, face au CS Sfaxien. «On ne doit pas prendre de décisions de manière hâtive et à chaud. Ce que je peux vous assurer, c'est que cette défaite ne va pas passer sans explication de la part de l'entraîneur de l'équipe surtout sur le choix des joueurs qui ont évolué aujourd'hui. Nous avons des éléments qu'il ne fait pas jouer pour je ne sais quelle raison. Quand je vois Ouslati sur le banc alors que sa place est sur le terrain, je me dis que cet entraîneur veut briser la carrière de ce joueur aux qualités reconnues par tout le monde sauf lui. Je ne vois pas pourquoi j'ai tout fait pour le recruter, on aurait dû alors le libérer durant l'intersaison. Cet entraîneur a déjà agi de manière négative lorsqu'il a marginalisé Raho, la saison dernière. Il faut qu'il sache qu'il doit cesser de mener la JSK à la casse. Je lui ai proposé Saïb pour l'aider dans sa tâche, il a formé des clans pour le faire fuir. Après tout, c'est Saïb qui est l'enfant du club, pas lui. Nous allons nous réunir pour trouver une issue à cette impasse. Une chose est sûre : nous allons tout faire pour savoir ce qui se passe dans cette équipe», a déclaré Hannachi qui reproche à Jean-Yves Chay son entêtement. Il faut dire que ce nouveau revers de la JSK risque fort de sonner le glas de l'entraîneur Jean-Yves Chay et ses jours à la tête des Canaris sont comptés. Hannachi, qui ne veut pas précipiter la moindre décision, va sûrement adopter les dispositions nécessaires pour le bien du club. Pour lui, la meilleure façon de sauver le club, c'est de remercier l'entraîneur Jean-Yves Chay qui ne fait plus l'unanimité autour de lui. Le seul problème qui retient Hannachi dans son initiative, c'est le contrat qui lie Chay à la JSK et qui ne prend fin qu'à l'issue de la saison 2006-2007. Le président de la JSK étudiera sûrement la meilleure façon avec laquelle il pourra se débarrasser de son entraîneur sans pour autant nuire aux finances du club. Il faut dire que Hannachi n'en est pas à sa première expérience dans ce domaine, car il a déjà été confronté à ce genre de situation avec le prédécesseur de Chay, le Belge René Taelman qui a été remercié sans bruit. Ce sera sûrement le cas pour Chay qui sent déjà que son avenir à la JSK est des plus compromis.