Résumé de la 3e partie n Kenza reçoit une lettre de Hakim qui doit faire un déplacement : il veut la voir... et demander sa main ! Le lendemain, prétextant une course, elle sort et va dans une cabine publique. Elle appelle Hakim et c'est une voix de femme qui répond. Elle a l'idée de raccrocher, mais elle se dit qu'elle ne risque rien à demander le jeune homme. — Qui veut parler à Hakim ? dit la voix. — Dites-lui que c'est une camarade. — Kenza ? dit la voix. La jeune fille sursaute. — Oui ! — Tu te demandes comment je connais ton prénom ? Eh bien, sache que c'est Hakim qui me l'a dit ! — Tu... tu es sa mère ? — Oui, dit la voix ! Et Hakim parle de toi comme d'une princesse merveilleuse ! Mes filles et moi sommes pressées de te voir, de te toucher, de t'embrasser ! Kenza est si surprise par ce flot de paroles qu'elle ne trouve pas quoi dire. — Allô ? Elle reconnaît la voix de Hakim. — Ah, c'est toi, dit-elle. Il rit. — Tu as entendu les éloges de ma mère ? — Tu lui as parlé de moi ? demande Kenza. — Oui, elle ne cessait de me demander d'aller voir des filles qu'elle veut me faire épouser, alors je lui ai révélé ton existence. Et je crois qu'elle t'a adoptée avant même de te connaître ! — C'est vrai ? — Oui, et elle parle d'aller te voir quand elle viendra pour ses analyses ! — J'espère qu'elle n'a rien de grave ? demande Kenza, prise brusquement de sympathie pour cette femme qu'elle n'a jamais vue. — Non, non, rien de grave... — Quand penses-tu venir ? — Au début de la semaine prochaine... Nous resterons quelques jours chez mon oncle, nous pourrons passer chez toi, si tu veux ! — Nous parlerons de cela quand tu seras ici ! Hakim sent de l'hésitation dans sa voix. — Y a-t-il quelque chose qui ne va pas ? demande-t-il. — Non, non ! — J'espère que nous allons régler cette histoire de demande en mariage, dit Hakim, il n'y a pas que ma mère qui s'impatiente... -— Oui, dit Kenza tristement. Elle lui dit encore quelques mots. Il lui fixe rendez-vous et il raccroche. Kenza ne peut s'empêcher de pleurer. (à suivre...)