La «descente» a été très mal digérée par les Sanafir, les supporters du club, qui ont forcé le président Ghoualmi, démissionnaire et affecté, de revenir aux affaires du CSC avec comme condition : tout mettre en œuvre pour un retour express en Nationale Une. Confrontée à de grosses difficultés financières, la direction clubiste a vu grand en faisant appel à Noureddine Saâdi, en tant qu'entraîneur, et une vingtaine de joueurs, soit un renouvellement presque complet de l'équipe, pour espérer réaliser cet objectif. L'équipe s'est déplacée le 2 août dernier à Aïn Draham pour son stage d'été et s'apprête à entamer un long parcours dès cet après-midi par une affiche déjà explosive face à un autre sérieux prétendant, l'USM Annaba. Avec une ossature new look, où l'on trouve cinq joueurs du CA Batna (Benhassan, le gardien Aouiti, Belgherbi, Ouacham et Meziani), le vieux briscard Arama, de retour du MOC, Boudiaf, du MC Alger, Nezlioui, du NA Hussein-Dey, et plusieurs autres éléments, le CSC veut relever le défi en attendant que sa situation financière connaisse une embellie, sinon ce sera de nouveau la crise.